Raid Aventures
A l'arrivée du raid à Schwindratzheim, les jeunes ont grimpé dans les arbres afin de traverser la Zorn en tyrolienne avant le circuit chronométré en canoë kayak.
Le soir les efforts furent récompensés par une succulente tarte flambée aux bords de la Zorn.
Ci après, l'article paru dans les DNA samedi dernier :
Les ados, des fainéants ?
« Allez ! A trois, je tire et tu pousses le vélo ! ». La soixantaine de jeunes participant au Raid était en plein effort jeudi après-midi, durant la traversée de la Zorn en radeau à Waltenheim. Et ils n'ont pas fini d'en baver...
Une organisation de dingue, avec un projet hyper ficelé : pour la cinquième fois, Olivier Guérard et ses collègues animateurs jeunesse de la région se lancent cette semaine dans un raid aventure. 60 jeunes de 10 à 13 ans de lundi à mercredi et une autre soixantaine, des 14-18 cette fois, de jeudi à samedi.
La plupart sont en lien avec les services jeunesse de leur secteur : Horizon jeunes à Brumath, les comcom de la Zorn et du pays de Hanau et le réseau animation jeunesse à Monswiller. Une aventure énorme, tant pour les jeunes que pour la quinzaine d'anim' qui les accompagne et les motive.
Le concept : « Par équipes de trois, les jeunes passent trois jours en autonomie, la journée à VTT, courses d'orientation, traversée de rivière, run and bike et autres petites surprises sympa. La nuit, ils dorment à la belle étoile. »
Le circuit passe par Brumath, Monswiller, Neuwiller pour finir à Schwindratzheim samedi. « Pas énorme, une petite centaine de kilomètres à vélo », assure Olivier, un des animateurs jeunesse permanents de la comcom du pays de la Zorn. « Et encore, ils en redemandent », confirme son collègue du réseau animation jeunesse de Saverne. « Le parcours de cette année fait suite à un debriefing après le raid de l'an dernier, et les jeunes en voulaient plus ».
Le goût de l'effort
Preuve s'il en faut que les valeurs que veulent transmettre les animateurs via leur travail sont intégrées par les jeunes. « On cherche à leur donner le goût à l'effort, à ressentir du plaisir et de la fierté dans une activité physique où ils se dépassent. Le raid se fait en équipe, d'où un sentiment fort de solidarité, de prise en compte des qualités et défauts de chacun », explique Olivier. Le lien se trouve renforcé entre les jeunes, mais aussi avec leurs parents. « Quand les parents viennent chercher leur enfant à la fin du raid, ils le voient en action, autonome, responsable. Ça le valorise et permet de le laisser grandir un peu ! »
Et pour s'en sortir dans l'épreuve de jeudi, pas le choix, il faut s'aider et se lancer. Dans la Zorn, avec le vélo, le sac, même si l'eau est froide. Les filles sont un peu dégoûtées de s'être couvertes de boue sur la berge mais pas de soucis, elles ont un sourire jusqu'aux oreilles et c'est reparti, sur les vélos, pour la course d'orientation vers Monswiller. « Allez les filles, on s'dépêche, on est chronométré ! », entend-on pendant qu'elles s'éloignent, trempées, sur leurs VTT.